Tout savoir sur l’assurance hypothèque résidentielle

Publié le : 28 juillet 20216 mins de lecture

Dans le domaine des assurances, il existe différents types de polices de prêts au logement. Celles qui couvrent la maison hypothéquée par divers risques, tels que le vol, l’incendie ou la survenance d’événements calamiteux (en particulier dans les zones à risque). La police d’assurance vie pour se prémunir contre le risque de décès et l’incapacité de payer la dette qui en découle. La politique de perte d’emploi après un licenciement. Parmi celles-ci, la seule assurance obligatoire est la protection contre l’incendie et l’explosion.

L’assurance-vie hypothécaire

La police d’assurance vie vise à protéger les membres de la famille de l’assuré en assurant l’extinction de la dette en cas de décès de l’emprunteur ou de perte d’emploi.

Habituellement, le principal soutien de famille est aussi la personne à qui le prêt hypothécaire est consenti, de sorte que son départ marquerait l’incapacité de faire face au paiement des échéances.

L’assurance hypothécaire est donc en pratique une police d’assurance-vie au nom du titulaire du contrat. Bien qu’elle ne soit pas obligatoire, la police peut être demandée par la banque lors de la signature du contrat et constitue toujours une protection importante pour la famille de l’emprunteur.

Le coût de l’assurance hypothécaire

Le coût de la politique dépend de différents facteurs, tels que :

  • La durée du prêt et donc de la police elle-même.
  • L’âge du contractant.
  • Tout facteur de risque lié à votre mode de vie, tel que le tabagisme ou des activités professionnelles ou sportives particulièrement dangereuses.

Il existe des politiques régressives en matière de capital qui adaptent le montant de la prime à l’encours de la dette à payer. Le coût de ces politiques diminue à mesure que l’encours de la dette diminue et est divisé par deux.

Les politiques proposées par les banques : avantages et inconvénients

Certaines banques se sont dotées de leurs propres polices d’assurance combinées à leurs hypothèques, destinées à garantir le remboursement du prêt en cas de survenance de l’événement assuré, par exemple le décès du propriétaire.

Ces solutions prévoient toutefois le paiement anticipé de la totalité de la police pour la totalité du montant assuré, de sorte que, comme il s’agit d’une somme assez importante, les établissements de crédit prévoient généralement un financement supplémentaire à ajouter au prêt ou à payer séparément.

La couverture d’assurance aura donc un coût moindre, car elle sera payée à l’avance, mais elle apportera avec elle les intérêts courus en raison du paiement échelonné.

Cependant, les polices proposées par les banques ont l’avantage de disposer d’un montant qui n’est pas lié à l’âge de l’assuré. Cette prestation n’est pas négligeable, car la prime augmente généralement en fonction de l’âge de l’assuré.

Cette solution est donc intéressante pour les personnes de plus de 40 ans, alors qu’elle pourrait être désavantageuse pour les plus jeunes, car les polices liées à l’âge ont une prime plus faible en raison de la probabilité statistique de décès plus faible.

La loi 27/2012 a introduit la possibilité pour les banques de demander la police afin d’accorder le prêt.

Toutefois, elle a également établi qu’ils ont l’obligation de fournir au client au moins deux devis de deux groupes d’assurance différents, avec lesquels ils n’ont aucun lien, pour qu’il puisse choisir. Le client est libre de décider lui-même de l’assurance qu’il souhaite souscrire, sans que la banque n’ait à supporter de frais supplémentaires.

Par conséquent, les banques ne peuvent plus obliger le client qui demande le prêt à souscrire une police dont il est à la fois vendeur et bénéficiaire. Le client dispose encore de 10 jours ouvrables pour choisir la police demandée.

Les critères de base des politiques de prêt au logement

Afin d’éviter que les banques ne privilégient le choix d’un groupe d’assurance plutôt qu’un autre, l’autorité de contrôle des assurances a établi des critères de base auxquels toutes les polices doivent se conformer :

  • Le risque assuré est le décès du preneur d’assurance pour quelque raison que ce soit, à moins qu’il ne soit causé par l’intention du preneur d’assurance ou des bénéficiaires, par une catastrophe ou un suicide (ce dernier, toutefois, uniquement s’il survient dans les deux premières années suivant la conclusion du contrat).
  • Le capital assuré peut également être dégressif, à condition qu’il soit égal à l’encours de la dette du prêt.
  • La durée est égale à la durée de remboursement du prêt.
  • Le paiement peut être effectué à l’avance ou annuellement, à la discrétion de l’assuré.

Assurance perte d’emploi

Un autre type de police d’assurance utile pour l’octroi du prêt est celle qui garantit contre la perte d’emploi.

Comme la police d’assurance vie pour l’hypothèque, elle couvre l’éventualité où la dette ne peut être remboursée.

En cas de perte d’emploi, l’assurance verse temporairement le versement mensuel, généralement pendant au moins 6 à 12 mois, afin de laisser le temps nécessaire pour trouver un nouvel emploi.

Ce type de garantie ne peut être accordé qu’à ceux qui ont un contrat de travail à durée indéterminée. En outre, les personnes qui sont licenciées pour un motif valable ou qui démissionnent volontairement sont exclues de l’indemnisation.

La subrogation de l’hypothèque et de l’assurance habitation

En cas de demande de subrogation hypothécaire, la police d’assurance peut également être transférée. Vous pouvez également annuler la première police et en souscrire une deuxième.

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